SYNOPSIS

SOLO raconte l’histoire de Simon, étoile montante de la scène drag queen de Montréal. C’est le coup de foudre lorsqu’il rencontre Olivier, la nouvelle recrue du bar-spectacle où il se produit. Alors que Simon croit vivre une électrisante histoire d’amour, il s’installe entre eux une dynamique toxique et destructrice. En parallèle, Claire, la mère de Simon, célèbre chanteuse d’opéra, revient travailler au pays après 15 ans d’absence. Fasciné par cette femme qu'il ne connaît presque plus mais qu’il idéalise, Simon s’obstine à essayer de créer un lien avec elle. Fragilisé par l’échec de ces deux amours impossibles, Simon n’aura d’autre choix que de se rendre compte qu'il mérite mieux. 

Entretien avec la réalisatrice Sophie Dupuis

SOLO brosse le portrait d’un homme passionné fragilisé par une relation fusionnelle qui dégénère et un lien maternel qu’il idolâtre. Comment vous est venue l'idée d’explorer ces relations toxiques?

D’abord parce que je suis passionnée par la psychologie humaine. J’avais envie de dépeindre une relation toxique, d’en explorer ses rouages, ses racines, ses conséquences et les raisons qui peuvent pousser quelqu’un à accepter de se faire maltraiter par quelqu’un qu’il aime. J’avais envie de le faire avec bienveillance et de trouver les chemins pour comprendre chacun, sans pointer du doigt un «méchant» ou une «victime». C’était un beau défi, en tant de scénariste, de déployer autant d’amour pour tous les personnages qui interviennent dans ce genre de relations. 

 

J’ai eu la chance d’être accompagnée par une psychologue à titre de conseillère au scénario. J’avais tant de questions et je ne voulais pas que mon expérience de vie ou mon jugement n’interviennent trop dans ma représentation de la réalité. Je voulais savoir, par exemple, comment le personnage de Simon pouvait finir par se rendre compte qu’il était prisonnier de deux relations toxiques. Elle ne pouvait pas me donner de réponse générale qui convient à tous les parcours mais elle m’a parlé d’une chose qui m’a beaucoup motivée à mener ce film à terme. Elle m’expliquait que beaucoup de personnes réalisaient qu’ils étaient dans des relations toxiques en voyant un film qui dépeint le même type de relation qu’elles vivent. Selon elle, le cinéma peut être le déclencheur de leur guérison. L’idée de faire oeuvre utile avec SOLO a été un moteur pour les acteurs et moi.

 

Vous songiez depuis longtemps à mettre la scène drag sous les projecteurs. Vous parlez d’une «admiration intense», voire d’une «obsession» pour cet univers. Pourquoi?

Je m’intéresse depuis toujours à ce qui touche à la communauté LGBTQIA2+ et à ses combats, notamment à la liberté de s’identifier au genre (ou non-genre) de son choix. L’intolérance face à quelque chose de si personnel m’a toujours brisé le cœur. On parle vraiment de liberté lorsqu’on parle d’enjeux LGBTQIA2+ et de transidentité.

 

Quant aux artistes drag, certain·es diront qu’iels sont des porte-paroles; des modèles pour les personnes queer se sentant différentes et incomprises. Il s’agit là d’un magnifique engagement social qui me chavire. L’art de la drag est aussi un pied de nez à l’oppresseur. Les interprètes se réapproprient les aspects de leur identité parfois utilisés pour les dénigrer (la féminité, par exemple) en les célébrant. L’acte de monter sur scène pour faire de la drag peut être un cri du cœur, un manifeste pour la liberté. Je voulais donc faire un film dans lequel la drag serait un prétexte, quelque chose qui passionne mes personnages, sans que tout tourne nécessairement autour de ça.

SOLO prête une attention toute particulière aux costumes, à la coiffure et au maquillage. Très tôt, vous avez sélectionné la musique pour les numéros de drag afin d’amorcer la création des looks et des chorégraphies. Qu’aviez-vous en tête comme rendu?

SOLO est ma lettre d’amour à la drag et je voulais que ce soit glorifié et somptueux. Cela dit, de créer des costumes éblouissants, des chorégraphies élaborées et plus de 30 perruques sculptées et volumineuses, on parle ici de mois de travail. Ces artisan·e·s devaient s’inspirer des chansons retenues – notamment «I’m Every Woman» de Chaka Khan et «Voulez-vous» d’ABBA – et tout le monde devait travailler ensemble. Je n’avais jamais fait autant de préparation à ce niveau! Planifier un film sur des artistes drag, c’est vraiment plus complexe qu’un film sur des mineurs.

 

On a également terminé notre casting très tôt car je voulais que mes acteur·rice·s suivent des cours de danse et créent leur drag. Je leur proposais des pistes de départ mais ne voulais pas leur imposer un style. Le chorégraphe Gerard X Reyes, l’un des fondateurs de la scène kiki ballroom de Montréal, avait aussi le mandat d’aider mes acteur·rice·s à trouver la drag en elleux.


Votre approche du casting a été délibérément inclusive, aussi bien pour les acteur·rice·s que pour les figurant·e·s. Pourriez-vous nous en dire plus?

Avec mon directeur de casting, on a lancé un appel dans les agences, précisant qu’on souhaitait recevoir leurs membres issus de la communauté. Certain·e·s ont très bien compris notre démarche, tandis que d’autres étaient un peu plus réticent·e·s. Je suis fière de dire qu’on a tenu notre bout. On a rencontré toutes les personnes intéressées, en se disant qu’on changerait au besoin le genre de certains rôles. Ce qui m’intéresse en audition, ce n’est pas mon personnage coulé dans le béton, mais la perception de chaque acteur·rice qui pose son regard sur lui. Certaines personnes devenaient émotives en nous racontant que c’était la première audition où elles n’avaient pas à cacher leur orientation sexuelle. C’était bouleversant et ça m’a encore plus donné envie d’aller de l’avant avec cette inclusivité.

 

Vous avez entre autres tourné au Complexe Sky: un bar mythique du Village gai de Montréal, complètement transformé pour les besoins du film. Pouvez-vous nous en dire plus sur le choix de ce lieu?

C’est un concours de circonstances qui a fait en sorte qu’on a tourné dans ce lieu emblématique du Village. Mais ce qu’on souhaitait par-dessus tout, c’était d’installer un climat de confiance, de sécurité et de célébration de la queerness sur notre plateau. Il y avait une charge émotive pour les membres de notre équipe dans la possibilité de pouvoir affirmer à 100% leur identité queer et de se vêtir comme iels en avaient envie. Plus notre tournage avançait, plus les personnes queer derrière la caméra se sentaient assez en sécurité pour exprimer leur identité de genre. Chaque jour, les gens se libéraient un peu plus. C’est magnifique qu’on ait pu créer cet espace sécuritaire («safe space») ensemble.

Au fil des répétitions, vous encouragez vos comédien·ne·s à faire évoluer les personnages que vous avez d’abord imaginés sur papier. Pourquoi?

Les acteur·rice·s ont toujours été au centre de ma pratique et ce serait du gaspillage de passer à côté de leur apport précieux. Je cherche le moment en répétition où chaque comédien·ne me dépasse dans sa compréhension et sa maîtrise du personnage. À partir de là, lorsqu’iels me disent: «j’ai envie de communiquer telle chose dans la scène de cette façon-là», on en parle et je décide souvent d’aller dans leur sens. Sur SOLO, Théodore a créé un Simon plus provocateur et moins gentil qu’il l’était à l’origine, et il avait raison. J’ai le souci de vérité et d’authenticité de l’univers qu’on crée ensemble.


Il s'agit de votre troisième collaboration en autant de longs métrages avec l'acteur Théodore Pellerin. Pourrait-on le qualifier de votre «muse»? 

Absolument. Collaborer avec Théodore, c’est assez exceptionnel. C’est son regard sur les personnages qui m’a toujours touchée. Son amour pour eux. Souvent, les acteur·rice·s amené·e·s à travailler avec Théodore me disent qu’iels ont eu droit à une classe de maître de jeu en répétant avec lui. Il a un enthousiasme et une obsession; quand il embarque dans un projet, ça devient sa vie pendant un moment. Je trouve ça beau. On est rendus assez loin dans notre collaboration: je sais que lorsqu’il me signale quelque chose, il a raison. Quand je lui dis de me faire confiance, il s’abandonne. Nous sommes des cocréateurs plus qu’un tandem acteur/réalisatrice. C’est difficile à expliquer, mais des acteurs comme Théodore, on en rencontre rarement dans une carrière.

 

Pourquoi avez-vous pensé à Félix Maritaud pour prêter ses traits au personnage d’Olivier?

J’aime beaucoup le fait qu’il est non seulement un acteur hyper doué mais aussi un activiste queer ayant trouvé le bon ton pour aborder certains sujets LGBTQIA2+ dans les médias. J’aimais beaucoup son énergie à la fois dure et tendre, très assumée et sans gêne. Il n’a peur de rien et ça m’impressionne. Et il a un charme fou. J’avais donc confiance qu’il serait puissant en tant qu’Olivier pour éblouir le personnage de Simon.

 

Depuis Chien de garde, votre cinéma nous fait vivre des sensations fortes et vos personnages laissent une trace indélébile. Comment expliquez-vous cette approche?

Avec mon cinéma, je souhaite connecter émotivement le.a spectateur.rice à des réalités qu'iel ne connaît pas. Et je crois que le meilleur moyen de le faire, c'est en faisant vivre des situations extrêmes à des personnages loin de nous auxquels on s'est attachés. Si le.a spectateur.trice réagit avec empathie à ce que vit un personnage qui ne lui ressemble pas, c'est là qu'on arrive à connecter avec l'humain, qu'on ouvre notre cœur et qu'on change nos perspectives. On ne peut plus regarder une communauté marginalisée par la société de la même façon, car on a vécu quelque chose de très fort avec elle. Et c'est là qu'on efface des «pourquoi je paierais des services sociaux pour untel » ou « pourquoi je soutiendrais les droits d’une telle». Et c'est la raison pour laquelle je crois férocement au cinéma qui change des vies.

SOPHIE DUPUIS réalisatrice

Sophie Dupuis, une des 10 Canadien.e.s à surveiller selon Variety 2022, a un but très précis: «Je veux faire des films qui font vivre des émotions fortes». Jusqu’à présent, avec Chien de garde (2017, choix du Canada pour la course à l'Oscar du Meilleur film en langue étrangère), un drame tournant autour de deux frères qui sont mêlés au cartel de leur oncle, et Souterrain (2019, Iris du meilleur scénario), un suspense se déroulant dans une mine d’or au nord du Québec, elle a tenu promesse. Déjà, on reconnaît sa signature: une énergie dans le scénario et le montage qui tient en haleine. La réalisatrice et scénariste sait faire corps avec des sujets loin d’elle, un talent souligné par la presse internationale: «Sophie Dupuis traite son sujet et ses personnages avec une impressionnante justesse » (Libération, France)»; «Dupuis comprend parfaitement la dynamique des relations entre hommes» (The Guardian, Londres). Sophie Dupuis développe des liens profonds avec ses comédiens, qui participent à de nombreuses répétitions avant le tournage. Dans la collaboration, elle croit qu’il doit y avoir une ouverture, une écoute et un abandon à parts égales. Résultats: des prestations exceptionnelles avec prix d’interprétation à la clé, notamment pour Théodore Pellerin, son acteur fétiche, qu’elle a révélé et qui est de tous ses film. Dans son troisième film, SOLO, Sophie Dupuis raconte une histoire d’amour électrisante entre deux drag queens et la tentative de Simon de reconnecter avec sa mère, une célèbre chanteuse d’opéra qui revient après 15 ans d’absence. Elle le dit fièrement: son casting est le plus queer jamais réuni dans une production canadienne. Ses mots pour décrire SOLO: festif, musical, intense, un feu roulant! Un tourbillon d'émotions qui n’épargne aucun personnage. Une histoire tumultueuse menée tambour battant sur un rythme disco et sous une pluie de paillettes.

DISTRIBUTION

THÉODORE PELLERIN

Depuis 2013 et l’obtention de son premier contrat dans la série quotidienne 30 vies, Théodore Pellerin a participé à de nombreuses productions, tant cinématographiques, télévisuelles que théâtrales. Ses interprétations remarquables et sensibles lui valent de nombreux prix et mentions. Sa carrière se déploie aujourd’hui au Québec et à l’échelle internationale.


Au Cinéma, il obtient différents rôles dans des courts et long-métrages: Course Navette (de M. Aubert), Sigismond sans image (de A. Aurtenèche), qui a été présenté au Festival de Canne 2016; Les Démons (Philippe Lepage), Juste la fin du monde (Xavier Dolan), Ailleurs (Samuel Matteau). En 2018, il remporte l’Iris de la Révélation de l’année pour son rôle dans Chien de Garde (Sophie Dupuis). La même année, son interprétation dans Genèse (Philippe Lepage) lui vaut quatre Prix d’interprétation, dont le Bayard du meilleur acteur au Festival international du film francophone de Namur. En 2021, c’est avec Souterrain et le rôle de Julien qu'il remporte le Prix du meilleur second rôle masculin au Gala Québec Cinéma ainsi qu’une mention spéciale du jury du Festival de Namur. Il collabore à nouveau avec Sophie Dupuis dans le film Solo en 2023. 


À la télévision, il joue dans les séries québécoises 19-2, La théorie du K.O., Med, série jeunesse diffusée sur Vrak TV durant cinq saisons, et Patrick Sénécal présente, qui lui vaudra plusieurs reconnaissances, dont son second prix d'interprétation Gémeau en 2021.


Cette impressionnante feuille de route le mène à prendre part à des productions canadiennes-anglaises et américaines, comme les long-métrages Never steady never still (Kathleen Hepburn), First Light (Sean Terrel), Boy Erased (Joel Edgerton), et There's someone inside your house, diffusé sur Netflix. Il obtient également des rôles dans The OA (Netflix), On Becoming a God in Central Florida (AMC) aux côtés de Kirsten Dunst, et Maid (Netflix). Il fait partie de la distribution de Franklin, une nouvelle série Apple, aux côtés de Michael Douglas. 


Au théâtre, Théodore est de la distribution de Embrasse, une pièce originale de Michel-Marc Bouchard présentée au Théâtre du nouveau monde à l’automne 2021. 

FÉLIX MARITAUD

Félix Maritaud a suivi une formation à l’École nationale supérieure d’art de Bourges. Il se fait remarquer en 2017 pour son rôle dans 120 battements par minute de Robin Campillo. Le film est présenté au festival de Cannes en 2017 et remporte le César du meilleur film en 2018.

 

En 2017, il joue dans Un couteau dans le cœur de Yann Gonzalez et Sauvage de Camille Vidal-Naquet, une prestation qui lui vaut le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation à la Semaine de la critique 2018. Félix Maritaud a également fait une apparition sur le petit écran dans Jonas de Christophe Charrier.

 

En 2019, il joue dans Lux Æterna de Gaspar Noé présenté au Festival de Cannes lors d’une Séance de minuit et dans Enfant Terrible de Stéphane Streker.

 

En 2020, il a tourné Tom de Fabienne Berthaud, You won’t be alone de Goran Stolevski et en 2021 dans Amore Mio de Guillaume Gouix. Solo de Sophie Dupuis sortira prochainement et il vient de terminer le tournage de Un monde violent de Maxime Caperan.

TOMMY JOUBERT

Depuis sa sortie de l’École Nationale de Théâtre en 2015, Tommy a cumulé les apparitions dans de populaires séries telles que Les pêcheurs, Like-moi et Les Simone. Plus récemment, ses rôles de Norbert dans Contre-offre et de Xavier dans La tour ont contribué à le faire connaitre du grand public. Sur la scène, on a pu le voir dans La société des poètes disparus au théâtre Denise Pelletier, Hamster au théâtre La Licorne, dans la comédie musicale Footloose au théâtre St-Denis à Montréal ainsi que dans la comédie musicale Rock of ages au Capitole de Québec. Comédien polyvalent, il excelle également en improvisation en plus d’être un chanteur extrêmement talentueux.

ALICE MOREAULT

Depuis sa sortie de l’École Nationale de Théâtre du Canada en 2015, Alice Moreault s’est fait voir au petit écran entre autres dans Comment devenir une légende, Le jeu, Alertes, Le bonheur, Anna et Arnaud et Entre deux draps. Au grand écran, elle a joué le rôle de Sandrine dans Saint-Narcisse (réalisé par Bruce LaBruce), en plus d’avoir participé à plusieurs court-métrages. Prochainement, nous pourrons la voir dans le dernier long-métrage réalisé par Sophie Dupuis, SOLO ainsi que dans Les jours heureux par Chloé Robichaud. Au théâtre, Alice a joué dans Les Plouffe au Théâtre du Trident, Les louves à l’Espace Go, La société des poètes disparus au Théâtre Denise-Pelletier, ainsi que Laurel et Hardy, Le désir, Psychédélique Marilou, Le garçon au visage disparu, Invisibles et Clara.

VLADIMIR ALEXIS

Au petit écran, Vladimir foule, entre autres, les plateaux de Trauma, de Mary Kills People, de The Moodys et de D. Cut. En 2022, il se joint aux distributions d’Aller Simple, une réalisation de Yan Lanouette Turgeon, ainsi que de la prisée série quotidienne District 31 dans laquelle il joue le rôle de Jordan Beaucage.

 

Au grand écran, Vladimir joue dans X-men Apocalypse de Bryan Singer, dans Stonewall de Roland Emmerich et dans Arlette de Mariloup Wolfe. En 2022, Vladimir décroche un rôle principal dans le prochain long-métrage SOLO de Sophie Dupuis qui prendra l’affiche plus tard cette année. 

 

Sur les planches, Vladimir rejoint les rangs de la comédie musicale d’Hairspray (m.e.s de Denise Filiatrault) en 2013 pour ensuite, en 2020, suivre la vision de Mélanie Demers dans Vers Solitaires. En 2021, il est de la production Cabaret Noir, spectacle avec lequel il tournera le Québec, puis l’Ontario jusqu’en février 23. L’automne dernier, au Prospéro, il a joué dans la toute dernière création de Mélanie Demers, Déclarations, pour notre plus grand bonheur.

 

En 2022, Vlad est nommé dans la catégorie Outstanding Performance – Gender Non-Conforming or Male aux ACTRA awards à Toronto pour sa performance dans le court-métrage Lune (2021) de Aviva Armour-Ostroff et Arturo Pérez Torres.

JEAN MARCHAND

AJean Marchand est diplômé du Conservatoire d'art dramatique de Montréal, en 1975. En plus d'être un acteur bilingue et un metteur en scène hors pair, Jean Marchand poursuit une carrière de pianiste classique comme soliste, chambriste et accompagnateur.

 

Dans le paysage télévisuel depuis maintes années, Jean est connu du grand public au petit écran en 1990 dans Les filles de Caleb de Jean Beaudin. Il foule ensuite le plateau du même réalisateur deux ans plus tard dans Shehaweh. Il joue dans certaines des plus grandes séries québécoises telles Miséricorde, Les Orphelins de Duplessis, Félix Leclerc et Mauvais Karma pour ne nommer que celles-là. Dans les dernières années, Jean s’illustre dans Unité 9, La Faille 2 et District 31. En 2022, Jean joint la distribution de la série produite par Netflix, Graymail mettant en vedette Noah Centineo.

 

Au grand écran, la carrière de Jean n’est plus à faire. Il a joué dans une douzaine de long-métrages depuis près de quarante ans. Dernièrement, il conquit le public par ses apparitions dans Mars et Avril de Martin Villeneuve, puis Boris sans Béatrice et Répertoire des villes des villes disparues de Denis Côté. Cette année, nous pourrons témoigner de tout son talent dans le prochain film de Sophie Dupuis, Solo.


Finalement, sur les planches, Jean joue sur toutes les plus grandes scènes de la province au travers des années. Il dit les mots de Nelligan dans une mise en scène de Monique Leyrac à la Place-des-Arts, ceux de La Cantatrice Chauve dans une mise en scène de Daniel Roussel au Rideau Vert, ceux d’Antigone mis en scène par Lorraine Pintal au Théâtre du Nouveau Monde et ceux d’Amadeus mis en scène par Alexandre Marine au Segal Theatre, afin d’une fois de plus, nommer que ces productions-là. Plus récemment, Jean joue dans Richard III de Brigitte Haentjens au Théâtre du Nouveau Monde et dans You will remember me au Centaur. L’an dernir, pour la saison théâtrale 2022-2023, il était de la distribution de la grande pièce Le Roman de Monsieur Molière. La pièce était présentée au TNM dans une mise en scène de Lorraine Pintal.

ANNE-MARIE CADIEUX

Anne-Marie Cadieux se démarque au Québec et à l’international depuis plusieurs années grâce à une carrière active tant au théâtre, qu’au cinéma et à la télévision.

 

Sur les planches, elle a travaillé avec certains de nos plus grands metteurs en scène, dont Robert Lepage, Brigitte Haentjens, Denis Marleau, Serge Denoncourt, Dominic Champagne, Lorraine Pintal, André Brassard, en plus d’avoir occupé quelques-uns des plus grands rôles du répertoire classique et contemporain. Son parcours est jonché de pièces exigeantes et de rôles audacieux. On pense notamment à Mademoiselle Julie de Strindberg, Électre de Sophocle, Merteuil dans Quartett de Heiner Müller et Caliban dans La tempête de Shakespeare. Au Théâtre du Nouveau Monde, ses interprétations d’Élisabeth 1re dans Marie Stuart de Dacia Maraini, Marguerite Gautier dans La dame aux camélias d’Alexandre Dumas, Annette Reille dans Le dieu du carnage de Yasmina Reza, Sophie dans Ha ha!... de Réjean Ducharme et Sarah Bernhardt dans La Divine Illusion de Michel-Marc Bouchard, lui ont valu chacune le prix Gascon-Roux de la meilleure interprète féminine de l’année. Elle a aussi campé Molly Bloom dans la pièce éponyme dirigée par Brigitte Haentjens, pour ensuite jouer dans Lumières, lumières, lumières toujours à l’Espace Go et incarner Elmire dans Le tartuffe de Molière au TNM. Plus récemment, elle a brillé dans Les larmes amères de Petra von Kant au théâtre Prospero, Soifs Matériaux avec la compagnie UBU, et Embrasse mise en scène par Eda Holmes. En 2022, elle sera aussi de la nouvelle création de Michel Tremblay Cher Tchekov au TNM.

 

Au cinéma, elle a fait une entrée remarquée dans Le confessionnal de Robert Lepage, récoltant le Prix Luce-Guilbault de la révélation de l'année et une nomination aux Prix Génie. Suivirent ses interprétations dans de Robert Lepage (nomination aux Prix Génie), Le coeur au poing de Charles Binamé (lauréate d'un Prix Jutra) Le génie du crime de Louis Bélanger, Four Days de Curtis Wehrfritz, Comment ma mère accoucha de moi durant sa ménopause de Sébastien Rose, Maman Last Call de François Bouvier (nomination aux Prix Jutra) La face cachée de la lune de Robert Lepage ainsi que Le bonheur, c’est une chanson triste et Toi de François Delisle (nomination aux Prix Génie). Ces dernières années, nous avons pu la voir dans les films The Trotsky et Good Neighbours, réalisés par Jacob Tierney, Voyez comme ils dansent de Claude Miller, Buddha's Little Finger de Tony Pemberton, Three Night Stand de Pat Kiely et Endorphine d’André Turpin. Enfin, on l’a vue dans Matthias et Maxime, de Xavier Dolan.

 

Au petit écran, elle s’est démarquée par ses rôles dans les séries Annie et ses hommes, Rumeurs, Miss Météo et Cover-Girl pour lequel elle a gagné un prix Gémeaux en 2006 et Yamaska à TVA, pour lequel elle a reçu une nomination aux Prix Artis en 2011. On a aussi pu la voir entre autres dans Tactik, Les bobos, Web thérapie, Sur-vie et plus récemment dans Trop et Hubert et Fanny. Depuis 2019, elle joue Mireille Turcotte, première dame du Québec, dans La Maison Bleue.

 

Comédienne prisée du public et de la critique, Anne-Marie est reconnue pour son audace, sa polyvalence et son intensité, passant avec brio du drame à la comédie. Les honneurs prestigieux qu'elle a reçus au fil des ans témoignent de son talent et de son engagement sur la scène artistique québécoise.

BRAVO CHARLIE maison de production

Cofondé en 2014 par Etienne Hansez, Bravo Charlie a produit une douzaine de films de tout genre et tout format. Son premier long métrage CHIEN DE GARDE réalisé par Sophie Dupuis, s’est imposé dans le paysage cinématographique, notamment en représentant le Canada dans la course à l’Oscar du Meilleur Film en langues étrangères en 2019.

 

Fier du succès de SOUTERRAIN (Sophie Dupuis) sorti en 2021, puis de sa coproduction PHI 1.618 (Théodore Ushev), en 2022, Bravo Charlie présente aujourd’hui SOLO, sa troisième collaboration avec Sophie Dupuis. Cette année prolifique sera également celle de la sortie de TU NE SAURAS JAMAIS réalisé par Robin Aubert (Les affamés).

 

Toujours en développement de nouveaux projets, Bravo Charlie poursuit fièrement sa mission de cultiver des cinémas d’autrices et d’auteurs accessibles à un large public.

ÉQUIPE ARTISTIQUE


Direction de la photographie

MATHIEU LAVERDIÈRE


Conception artistique 

ELISE DEBLOIS


Costumes

CEDRIC QUENNEVILLE


Coiffure

NERMIN GRBIC

Maquillage

MARIE SALVADO


Montage

MARIE-PIER DUPUIS

DOMINIQUE FORTIN

MAXIM RHEAULT


Son

JEAN CAMDEN

PATRICE LEBLANC

LUC BOUDRIAS


Musique originale

CHARLES LAVOIE

MUSIQUE ORIGINALE


"Voulez-vous"

Interprété par ABBA
(Benny Andersson, Bjoern Ulvaeus)
Édité par EMI Waterford Music inc,
Universal Union Songs Musikforlag AB,
Universal Music Publishing Canada I
Avec l'aimable autorisation de Polar Music International AB


"La chanson de Vilja - La Veuve Joyeuse"

Interprété par Gianna Corbisiero
Composé par Franz Lehar


"I'm Every Woman"

Interprété par Chaka Khan
(Nickolas Ashford, Valerie Simpson)
Édité par Nick O Val Music Co. inc.
Avec l'aimable autorisation de Rhino Entertainment Co.


"Work It"

Interprété par Marie Davidson (Soulwax Remix)
(Marie Davidson, Pierre Guerineau)
Édité par Just Isn't Music Limited, Third Side Music inc.
Avec l'aimable autorisation de Ninja Tune, under exclusive licence to Make It Rain Records


"Snake"

Composé et interpreté par Charles Lavoie
avec la participation de Claudia Bouvette


"Runaway"

Interprété par CRi (Christophe Dubé)

Édité par Involved Publishing
Avec l'aimable autorisation de Anjunadeep


"Hot Stuff"

Interprété par Donna Summer
(Peter Bellotte, Harold Faltermeyer, Keith Forsey)
Édité par Intersong USA inc.
Avec l'aimable autorisation de The Island Def Jam Music Group


"L'amour le jour"

Interprété par Le Couleur
(Steeven Chouinard, Dominique Éthier, Laurence Giroux-Do,
Patrick Gosselin, Marc-André Morin)
Avec l'aimable autorisation de Lisbon Lux Records


"Fais-le encore"

Interprété par ROSE La MATRAk
(Steve Nadeau, Gabrielle Dupuis-Vaillancourt)


"Thank You"

Interprété par Alma Faye Brooks
(Alma Faye Brooks, Michel Daigle, Dominique Sciscente)
Édité par Keep On Music, Les éditions Lady Capella
Avec l'aimable autorisation de Unidisc Music inc.


"L'amour est un oiseau rebelle (Habanera)"

Interprété par Marie-Josée Lord, Metropolitan Orchestra & Giuseppe Pietraroia
(Georges Bizet)
Avec l'aimable autorisation de Atma Classique

"Dis-moi, dis-moi"

Interprété par Mitsou
(Richard Dubuc, Mitsou Gélinas, Jean-Pierre Isaac, Céline Labelle)
Édité par Balooza Music Publishing, Les éditions Numuz
Avec l'aimable autorisation de Unidisc Music inc.


"Musetta - La bohème"

Interprété par Gianna Corbisiero
Composé par Giacomo Puccini


"The Frame"

Écrit, composé et interprété par Dear Criminals
(Frannie Holder, Charles Lavoie, Vincent Legault)


"While We Wait"

Interprété par Dominique Fils-Aimé
(Dominique Fils-Aimé, Jacques Roy)
Édité par Ensoul Publishing, Southern Music Publishing Co. Canada Ltd.
Avec l'aimable autorisation de Ensoul Records


"The Grave"

Interprété par Black Tiger Sex Machine & Apashe
(Patrick Barry, Marc-André Chagnon, John Debuck, Julien Maranda)
Édité par Disques Kannibalen
Avec l'aimable autorisation de Kannibalen Records


"Amazing"

Interprété par Hi Fashion
(Jennifer Demartino, Richard Gradone)
Édité par R Gradone Music, Silvertooth
Avec l'aimable autorisation de Hi Fashion


"Si. Mi chiamano Mimi"

Interprété par Gianna Corbisiero
Composé par Giacomo Puccini
Avec l'aimable autorisation d'Extreme Music


"Groovejet (If This Ain't Love)"

Interprété par Spiller feat. Sophie Ellis-Bextor
(Robert Davis, Sophie Ellis-Bextor, Vincent Montana, Cristiano Spiller, Ronald Walker)
Édité par Anatom Music, Concord Songs Limited, Irving Music of Canada, Universal MCA Music Publishing, Universal Polygram International Publishing I, Lucky Three Music Publishing Co., Universal MCA Music Limited, Universal Music Publishing Limited
Avec l'aimable autorisation de Defected Records Limited


"Disgrace"

Interprété par Filippin & Runah
(Lorenzo Filippin, Tara May Mollan)
Édité par Milleville Records
Avec l'aimable autorisation de Radikal Records under exclusive license from Milleville Records


"Queen"

Interprété par Sandy Duperval
(Michael Hadreas)
Édité par Kobalt Music Copyrights Sarl, Kobalt Music Publishing Ltd. Canada
Arrangements par Gaëtan Gravel

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